"À Reims, il se passe quelque chose après des années à se faire chier"
©mj_photographieeVeljko Birmancevic, “ce n’est pas simple”, le déclic pour bientôt ?

De Kjetil Haug à Theocharis Tsingaras, en passant par Logan Costa et Veljko Birmancevic, la Coupe de France permet de jauger certaines recrues peu utilisées en championnat. Ce sera normalement encore le cas ce mercredi contre Reims (coup d’envoi à 18h15 au Stadium et sur beIN SPORTS MAX 5).

S’il a du temps de jeu, Birmancevic aura une nouvelle fois l’occasion de montrer ses qualités, car à l’exception d’un but contre Lannion et d’un penalty provoqué face à l’OM, le bilan du joueur le plus cher made in RedBird (4,5 millions d’euros) est trop maigre à l’heure actuelle. Pour de nombreux proches du club, son intégration est plus difficile que les autres. Il peut paraître parfois seul au sein de l’effectif, effacé, là où même Gabriel Suazo s’est rapproché très vite de certains nouveaux coéquipiers comme Rafael Ratao. Lui laisser du temps serait donc le secret avant de le voir enfin sourire. “Ce n’est pas simple pour lui. C’est propre à chaque individu. On voit que pour certains, au bout de trois jours, on a l’impression qu’ils ont toujours été là. Pour d’autres, il y a plus de difficulté par rapport au rythme, à la culture de la Ligue 1 et de l’équipe. Il faut laisser du temps, quand on prend un joueur, ce n’est pas pour quatre ou six mois, mais sur plusieurs années. Dernièrement, vous me disiez que Thijs Dallinga prenait plus d’épaisseur, c’est aussi avec le temps qu’on lui a laissé” a expliqué Philippe Montanier en conférence de presse.

Cet hiver, Malmö aurait tenté de le rapatrier en Suède, mais le TFC croit en lui. Début décembre, Damien Comolli avait défendu son arrivée : “Quand vous voyez ce qu’il a fait contre Chelsea ou sur d’autres rencontres de Ligue des Champions, on sait qu’il peut très bien le faire en Ligue 1. C’est juste qu’une question de temps et d’adaptation. Ça viendra, car c’est un très très bon joueur. Je ne suis ni déçu, ni inquiet.

Un recruteur réputé d’une autre formation française, contacté par nos soins, va dans le sens du président toulousain : “C’est un joueur que beaucoup de cellules de recrutement suivaient. Il aurait pu arriver plus tôt en Ligue 1, c’est un très bon joueur.” Sous contrat jusqu’en 2026, Birmancevic a encore plusieurs mois devant lui pour montrer qu’il est surtout en manque de confiance plutôt qu’une (grosse) erreur de casting.