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Ratao blessé, l’arrivée de Birmancevic, le cas Flemmings, l’interview de Montanier sur l’attaque
L’interview de Branco van den Boomen : son début de saison, la Ligue 1, son avenir, les supporters

Branco van den Boomen est désormais considéré comme un des capitaines de l’équipe par Philippe Montanier. Après deux passes décisives lors des six premières journées de championnat, le Néerlandais s’est présenté en conférence de presse. Voici son interview.

Branco, quel bilan tires-tu de ce premier mois de compétition ?
"Les deux premiers matchs étaient positifs. Contre Lorient, notre première mi-temps n’était pas bonne, avant de mieux revenir en seconde période. À Nantes, on a perdu le match en 10 minutes. Contre Paris, c’était compliqué. Et enfin Clermont, c’est une rencontre négative. Au global, c’est positif, même si on vient de vivre une semaine difficile. En une année, on a pratiquement gagné tous les matchs, avec juste 4 défaites, et là on a perdu 3 matchs en une semaine. C’est vraiment dur mentalement, même si on a joué Nantes à l’extérieur et Paris. Restons positifs pour gagner contre Reims !

Quelles sont les différentes entre le Ligue 1 et la Ligue 2 ?
Ça va plus vite, c’est plus dynamique. La Ligue 2 est surtout dans le combat. On faisait la différence avec notre équipe, mais là, chaque match est difficile. On ne va pas changer notre caractère, nous sommes une équipe très jeune.”

Comment te sens-tu ?
"La Ligue 2, c’est du passé, désormais, c’est une autre compétition. Je suis nouveau à ce niveau. Je sais que je suis plus attendu désormais avec cette étiquette, mais j’en suis content. À mon arrivée, j’étais un peu plus timide. Mon rôle désormais ne change pas beaucoup. Je garde ma mentalité sur le terrain et dans le vestiaire. Je reste positif et je veux gagner ce match à la maison contre Reims.

Que représente le brassard de capitaine ?
Je reste moi-même, c’est le plus important. Dans le vestiaire, j’ai gardé le même caractère, donc, non, vraiment, ça ne change rien.

Un mot sur le départ de Nathan Ngoumou, que tu as beaucoup servi ?
C’est une grande perte. Nathan, avec sa vitesse, c’était plus facile pour moi de lui donner le ballon. On a perdu un bon joueur. Maintenant, il y a beaucoup de travail avec les nouveaux à l’entraînement pour créer des connexions. Birmancevic est technique et intelligent. Il faut désormais du temps.

Ton contrat s’arrêtera en juin 2023. Vas-tu prolonger ?
Je parle avec mon agent, mais à vrai dire, on ne parle pas vraiment d’un nouveau contrat. Je veux juste me concentrer sur le football. Quand la Coupe du Monde arrivera, ce sera une nouvelle deadline. On en parlera à ce moment-là pour voir ce que je ferai dans le futur. Oui, cet été j’ai été sollicité, mais aucun club ne me donnait envie de partir de Toulouse. C’était donc plus facile dans les discussions. J’adore être ici, je suis vraiment très content, j’ai besoin de franchir encore un cap. J’apprécie beaucoup le club et tout ce qu’il y a autour. Je suis content de rester ici et tout faire pour gagner des matchs.

Comment qualifies-tu la relation que tu as avec les supporters ?
Je suis vraiment très reconnaissant envers les supporters. J’en croise beaucoup dans la rue. Tout l’amour et le soutien qu’ils témoignent, c’est vraiment incroyable. Quand je regarde en arrière, il y a deux ans, personne ne me connaissait. C’est dingue de voir maintenant que les supporters vous disent bonjour dans la rue. Je suis très reconnaissant d’être ici.