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Karim Benzema, la fierté de Fares Chaibi
©Florian MartinezBrecht Dejaegere : "On a eu une discussion avec le coach, mais ça reste entre nous"

Titulaire indiscutable lors de la première saison de Ligue 2, Brecht Dejaegere a perdu du temps de jeu depuis un an et se retrouve régulièrement sur le banc. Sur courant alternatif en ce début d’exercice, le capitaine toulousain rayonne par son activité et sa justesse quand son équipe joue bien. Toutefois, il se montre beaucoup plus discret et moins entreprenant quand les Violets sont malmenés. Malgré cela, le Belge reste un des piliers du vestiaire pour Philippe Montanier. En conférence de presse d’avant match contre Angers, le numéro 5 est revenu sur son rôle.

C’est à moi de convaincre le coach à l’entraînement. Quand il me met sur le terrain, je me donne à fond. J’essaye d’aider l’équipe même si je ne suis pas titulaire. Sur le banc, je parle avec les jeunes, avec ceux qui jouent, j’essaye de toujours apprendre quelque chose même quand je ne joue pas. Toujours aider l’équipe. On a eu une discussion avec le coach, mais ça reste entre nous. On a une bonne relation. Quand j’ai ma chance, il faut que je me donne à fond et que je tente de convaincre le coach. C’est dans ma nature de toujours parler avec les jeunes et l’équipe pour garder cette positivité et ce bon état d’esprit.
Brecht Dejaegere

Philippe Montanier est lui aussi revenu sur l’importance de son joueur lors de la conférence de presse.

Avec Brecht, c’est facile, c’est un capitaine et un coéquipier exemplaire. J’ai trois ou quatre capitaines qui sont indépendamment du jeu, des joueurs très importants. Ce sont des leaders de vestiaire sur lesquels je m’appuie. Ce statut-là ne change pas pour Brecht non plus. Après, c’est en fonction de la forme des joueurs, des adversaires, ce qui a été fait, ce qu’on va faire, qui détermine le 11 de départ, sachant qu’on s’aperçoit que les entrants sont très déterminants dans le gain du match. Le système joue aussi parce que si on joue en 3-4-3, il y a un milieu de terrain en moins. C’est un joueur facile à entraîner parce que c’est déjà un entraîneur sur le terrain, il a une vision tactique, une sensibilité, une grosse expérience et il aime bien communiquer. Il fait partie des joueurs sur lesquels je m’appuie pour véhiculer des messages ou des mouvements sur le terrain. Ce que j’apprécie c’est que c’est un vrai professionnel. Qu’il joue ou qu’il ne joue pas n’a aucune incidence sur son investissement à l’entraînement et, d’ailleurs, ça le sert parce que parfois l’entraînement détermine qui va jouer.
Philippe Montanier